Modesta, week end du 16 -17; 2 nuits chez Ate Meriem.
Arrivés à Modesta en début d’après-midi, très nuageux. On retrouve toute la famille de Marlon. Grand-mère, grande tante Valing, l’oncle et toutes les tantes avec leurs enfants. Marlon retrouve aussi beaucoup de ses anciens amis…
Meriem nous accueille chez elle dans sa nouvelle demeure dont elle est fière mais pas encore terminée. Elle fut construite il y a peu car l’ancienne avait été balayée par les eaux torrentiels, l’an passé à cause d’un typhon et du débordement du fleuve… L’eau était montée jusqu’à 2 mètres.
Chaque année, les Philippines sont terrassées par des typhons, montée des eaux et glissements de terrains. Auparavant, les pluies diluviennes arrivaient pleine saison des pluies, juillet et août voir jusqu’en septembre. Mais depuis le réchauffement climatique et la déforestation, il devient impossible de prédire réellement ce genre de menace. Le super typhon Juan (nom international Megi) a été signalé quelques jours auparavant, 980 km à l’est de Luzon.
Le soir, c’est la fête au village, bière et alcool coule à flot et karaoké pour distraire le monde. Puisque Laurent en avait parlé d’une part mais aussi parce que la famille adore ça. Pour finir, c’est Seb qui a chanter toute la nuit et en Tagalog s’il vous plaît! On s’est bien éclater, j’ai tout filmé.
Dimanche, impossible d’avoir des informations correctes au niveau du typhon, la seule info, c’est qu’il devrait arriver dans la nuit du dimanche à Lundi. Tout le monde à Modesta et partout ailleurs étaient en alerte. Nous avons passé notre journée à Riverside. Quels changements depuis notre passage il y a 9 ans, propreté et sécurité de l’endroit, nouvelles constructions…A Modesta aussi.
Nous y avons dormi 2 jours sur place.
Lundi 5h du matin, un ami de Meriem, Alan nous a déposés au domestic airport. Mais pas le bon, il existe 3 terminaux différents pour les transports inter-îles> Comme Alan et Meriem sont déjà repartis, nous avons pris un taxi. Heureusement qu’il n’y avait pas encore d’embouteillages. Enfin arrivés au terminal 2, en temps et en heure. Nous étions inquiets car on ne savait pas si notre vol serait annulé à cause du typhon. Mais le typhon a pris de retard, peut-être pour nous laisser aller à Palawan. Une longue île à l’extrémité sud-ouest du pays. L’avion décolle à 08h, pour arriver à Puerto Princesa à 9h20, avec beaucoup de turbulences.
On lit dans les journaux que le Typhon a dépassé les Philippines et est resté coincé en mer de Chine à près de 400 km de nous. Ce qui nous a amenés les intempéries, nuages et pluie. Mais le soleil était quand même présent. Au journal parlé, on raconte que le typhon risquait de revenir sur les Phils encore plus chargé, plus puissant. 10 morts au total, pour l’ensemble de Luzon. Les Pinoy étaient très bien préparés. Les grands dégâts étaient sur Banaue, où la récolte de riz devait se faire dans une semaine…
L’aéroport de Palawan se trouve en plein centre-ville. Ce centre-ville à l’ancienne, boueux et la route à peine cimentée. Beaucoup de maisons en bois et nipahat (maisons traditionnelles avec des panneaux en bois tressée). Notre hôtel, le Microhotel se situe à 9 km du centre, et 30 min en Van.
Il se trouve sur un site marécageux, pleins de mangroves. Hôtel sympa, vue différente de ce que nous avons découvert jusqu’à présent. Eau de mer calme sans vagues de la mer Sulu.
L’hôtel propose un service de déplacements en van gratuits vers la ville à certaines heures de la journée. On a profité pour aller manger en ville au soir, au Tiki restaurant musique live et très bonne nourriture. Nous sommes rentrés tôt car nous étions extenués, sauf Laurent qui est allé voir un autre bar.
Le lendemain, piscine puis départ vers la ville ou nous avons pris un lunch énormissime et délicieux. Seb et Laurent sont restés dans ce restaurant Bar. Marlon et moi sommes partis nous promener et sommes rentres à l’hôtel pour pouvoir explorer la mangrove dans la lumière du jour dont l’eau s’est retirée quasi entièrement. Nous y avons découvert une faune et flore incroyable. Des étoiles de mers et autres bizarreries de la nature. Exemple: de grands tentacules blancs qui dépassent de la roche.
On ne saura jamais ce que c’était…
Au soir, on teste un autre restaurant Kanabuche. On demande un tricycle pour rentrer, mais au bout d’un kilomètre, son pneu éclate. On reprend un autre en direction de l’hôtel.
Dernier jour a Palawan, 07 h de mat, plein soleil, on prend notre breakfast a quatre et nous reprenons l’avion, pour être en transit à Manille, à 15 h on repend l’avion direction Taglibiaran airport à Bohol.
Notre hôtel est le Bohol Beach Club…