Mollendo playa
Après ce périple pour rejoindre le Pérou, à la sauce des conquistadors mais dans sa version moderne. Bon d’accord, j’exagère un peu,… Beaucoup. Eux, ils ont mis des mois à rejoindre l’Amérique du Sud, moi j’ai juste mis une trentaine d’heures pour arriver à Mollendo.
Entre le problème avec le nouveau ticket acheté par mon amie, le fait d’avoir couru dans tout l’aéroport pour trouver une solution ainsi que les heures d’ attente pour le nouveau vol… Et bien tout à été banni de ma mémoire par la vue apaisante lorsque je me suis trouvée au dessus des nuages et que mes voisins de sièges m’ont proposé le siège près de la fenêtre. Le passage au dessus des montagnes était juste magnifique.
Erika m’attendait avec un ami à Arequipa et de là, nous avons pris la route, en Camaro s’il vous plaît, jusque Mollendo, une route à travers les montagne de près de 2h, je crois.
Finalement, on perd la notion de temps lorsqu’on voyage de cette manière.
Nous trouvâmes un hôtel, le Yasmin, on y posa nos affaires, une petite douche pour se réveiller et on repart pour trouver un resto.
Un pisco sour et un poisson en soupe, ont fait mon bonheur pour cette soirée. Pour couronner le tout, un petit tour à la plage en pleine rosée.
Il fait 27 degrés et un décalage par rapport à l’Europe de l’ouest de – 6 heures.
Le lendemain, après notre réveil, nous avons fait un petit tour au plus grand marché de Mollendo.
De grand matin, les villageois se délectent déjà avec un plat de poisson, un plat typique du Pérou, le Ceviche. Il est composé d’un poisson ultra frais, cuit uniquement par le jus de petits citrons verts (qui ne ressemblent absolument pas à ceux des Philippines dont je vous ai déjà fait les louanges), quelques petits morceaux de piments terriblement fort (et c’est bien moi qui le dit).
Je ne me voyais pas goûter cela de grand matin… Il était 7h30. A la place, nous nous sommes contenté des petits pains garnis d’avocat et d’omelette pour ma part ainsi que d’un jus de fruits frais, à la papaye et mangue. C’était un réel plaisir à déguster.
Ce moment me rappelle à chaque fois pourquoi je ne mange plus vraiment de fruits en Belgique. Ils n’ont pas de goût!
Après le petit déjeuné, nous sommes aller se détendre à la plage, le soleil était rude, on dépasse les 30 degrés. Quel bonheur !
Son ami devait rentrer à Arequipa pour 19h. Il fallait encore faire nos bagages, prendre une douche.
Sur la route nous avons fait deux altes, la première dans des rizières, El Fiscal. Pour prendre quelques photos et de délicieux biscuits, alfagor de Manjar, un genre de feuilleté croquant dont entre chaque feuille se trouve du miel.
Le goût me rappelle quelque chose mais je n’arrive pas à mettre la main dessus.
L’endroit était très beau mais surchargé en moustiques.
La deuxième, s’est faite dans un restaurant avec une vue des plus magique. En face de nous se trouvait un flan de montage vert et une rivière qui la con tournait.
Ce genre de paysage qu’on ne verrait que dans des films de fantaisie.
Après cela, c’était la course pour rentrer en slalommant entre les montagnes et les sierras.
Howard nous a déposé à la plaza de cerro colo rado sous une pluie battante, ainsi nous avons pris un taxi pour continuer jusqu’à chez l’oncle d’Erika, où nous avons dormi très tôt car au lendemain… le réveil sera rude.
Votre dévouée, qui a enfin internet 😘