Maspalomas, ou le Sahara des îles.

À 40 km de la Garita, s’étend des dunes de sable à perte de vue, d’un sable doré brûlant qui pourrait provenir du Sahara.

Ces dunes parfois si immenses que leur ascension en devient fastidieuse. Surtout avec de simples sandales, un trajet qui a duré pas loin d’une demi heure sous un soleil de plomb. 

 Petite parenthèse: ces dunes restent un mystère qui s’etendent sur près de 400 hectares.  De multiples hypothèses se sont établies concernant l’arrivée de ce sable. Mais celle qui me paraît la plus plausible serait que cela viendrait du Sahara. Dans les recherches de l’université de Las Palmas, ils ont remarqué qu’aucune note dans l histoire transcrite, des cartes ne fait mention de ce sable jusqu’à entre le 17 et 18e siècle, période qui correspond au grand tremblement de terre qui a secoué une partie de l’europe et plus précisément Lisbonne. Ce tremblement de terre fût si violent qu’il y a eu plus de 10,000 morts et un tsunami qui est partie des côtes européennes et marocaines jusqu’en Amérique. Les chercheurs pensent que c’est à ce moment là que le sable emporté du Sahara se déposa dans le sud de l’île…

Évidemment à la base, c’était pour aller à la plage, du coup sachant que l’océan se trouve derrière ces collines, l épreuve en est moins difficile. 

Que fût notre surprise lorsqu’on arriva sur la plage ? Une mixité entre nudistes, topless et non nudistes. C’était assez drôle. Nous marchâmes un peu pour nous frayer un chemin et trouver un endroit où se poser et aller nager. 

Une eau un peu froide avec de petites vagues mais tellement agréable. J’avais une sensation de réidratation après la marche dans le désert. 

Le coup de soleil se sentait proche après 2h sur cette plage, il était temps pour une première exposition au soleil de partir de cet endroit magique. 

La traversée de ce désert paru plus long qu’à l’allée. 

Après avoir déposé les affaires dans la voiture, nous avons marché sur une espèce de digue qui devait être à plus de   50m de hauteur de la plage et qui dura plus d’une heure. Ainsi nous nous sommes arrêtés dans un bar à cocktails pour profiter de la splendide vue. 

Enfin un retour au bercail et un dîner dans un restaurant du coin, El Galeon, où nous avons dégusté un excellent plat après cette belle journée. 

À demain très chers lecteurs pour la suite des aventures.

Ninve.