Martinique

Montagne Pelée ou le sommet de la Martinique

Direction Schoelcher ce soir, village de la famille de Sandra afin de se préparer à l’ascension du volcan.

Le soleil commence à se coucher lorsque nous arrivons à la capitale en navette bateau. Nous attendons qu’un ami qui passe nous récupérer en voiture. Sur le chemin, il nous propose, au soir d’aller à la fête du Boucan.

Cependant, le temps devient terne et à peine arrivés à Schoelcher, la pluie commence à tomber. La famille nous déconseille l’ascension du volcan.

Le matin, je prépare mon sac de randonnée et mes chaussures de marche. En faisant quelques recherches sur le chemin à prendre, il y aurait un sentier qui mène au sommet part le Morne Rouge. On remonte vers Fort-De-France pour prendre le bus ( A peu près 2.50) .

Nous passons devant le jardin de Balata, se promettant de le faire soit au retour, soit un autre jour.

Le trajet vers Morne Rouge est un peu long. Sandra s’endors et moi, comme à mon habitude, je me perds dans mes pensées en regardant défiler le paysage. Beaucoup de choses me traverse l’esprit en ce moment. Comme l’idée de partir, quitter définitivement la Belgique. C’est projet que j’ai depuis longtemps dans un coin de ma tête mais que je tarde à mettre en pratique.

Ainsi perdue dans mes réflexions, je réalise à quel point j’ai grandi dans ma façon de voir le monde et les gens. Surtout d’accepter ma vison comme étant totalement différente des autres. Après avoir vécu tant de douleurs et d’expériences, après être tombée un millier de fois et même noyée à vouloir « sauver » ce qui ne peut l’être. Ceci nous marque à vie, je suis marquée à vie et ce n’est pas négatif en soit. On apprend de nos erreurs et nous recevons des leçons de vie en conséquences. J’ai tendance à me dire que cette vie est une vie de rédemption par rapport aux précédentes. Ce n’est qu’un ressenti évidemment.

Je suis tirée de ma contemplation par le chauffeur qui nous indique que nous arrivons à Morne Rouge. Le temps est maussade, lourd et il pleuvine.

D’après les lectures du soir, il existe un sentier : Le sentier n° 23, au départ du parking de l’Aileron (Ajoupa Bouillon, Morne Rouge). Evidement, c’est sur papier. La réalité est toute autre.

Un seul panneau de direction était visible en bas et depuis ce panneau, nous n’en trouvons plus d’autres. On marche depuis plus d’une heure et mise à part des champs de chayotes (légume), nous ne voyons rien d’autre. La bruine se transforme en pluie, on essaye de se couvrir tant bien que mal, il commence à faire bien froid, pas d’abris à l’horizon et au bout d’un moment, on décide de faire du stop. Il faudra 5 ou 6 voitures qui passent avant de tomber sur une qui s’arrête enfin. Il connait le sentier et effectivement, il n’est pas tout proche. Quelle chance, c’est là, qu’il se rend. Il nous explique qu’il fait ce sentier plusieurs fois par semaine peut importe le temps.

Il fini par nous proposer de nous redéposer après son parcours, vers Saint – Pierre, le village proche du pied de la montagne. J’essaie de motiver mon amie pour faire une partie de parcours puisqu’on y est déjà et que marcher nous réchaufferait.

Ainsi, nous voilà sur le chemin vers le sommet de la Martinique. Savez vous pourquoi ce volcan à été nommé, la montagne Pelée?

Il y a deux hypothèses pour laquelle le volcan porte son nom.

La première hypothèse est que au moment de la colonisation, en 1636, le sommet était dénudée de toute végétation, qu’il y aurait eu une éruption volcanique quelques années auparavant.

La deuxième, ma préférée est tirée de la mythologie Amérindienne Kalinagos. Nommée avec crainte et respect : La Grande dame du nord. Pelée, correspondrait à la déesse aux cheveux de feu très susceptible, lorsqu’elle se met en colère, elle frappe le sol du pied provoquant tremblements de terre ou éruptions volcaniques.

Le volcan à proprement parler est du type stratovolcan gris, dont la dernière éruption en 1903 a emporté le village de Saint -Pierre dans son sillage. L’éruption la plus meurtrière du XXe siècle. Depuis ce jour, le volcan en surveillance continu.

Le temps est extrêmement changeant, par moment nous apercevons le sommet, et l’instant d’après il disparait derrière l’épaisse couche de brouillard.

Cette longue marche devient fastidieuse, surtout que nous sommes trempées. On se rend compte que le terrain devient de plus en plus glissant et impraticable. Il est temps de revenir sur nos pas.

Retour au point de départ, on tente de trouver quelqu’un qui pourrait nous déposer ailleurs.

Finalement, notre chauffeur se trouve être en fin de compte le même qu’à notre départ, il nous déposera à Saint – Pierre. Sur le chemin, il nous conseillera sur les différentes cascades possible et magnifique de la région maison conseil est de ne pas le faire un jour ou lendemain de pluie.

Plus, on descendons vers la côte, plus le temps s’éclaircit, le soleil apparaît… Enfin!.

On s’arrête sur une plage de sable noir pour prendre notre déjeuné, pour faire sécher nos vêtements et surtout pour nous réchauffer!.

Nous passons le reste de l’après midi à flâner dans la ville. Cette ville fut détruire par l’éruption de 1902, la reconstruction pris 20 ans. Saint – Pierre à été labelisé ville d’art et d’histoire en 1990. avant de reprendre le bus pour rentrer. Au soir, nous allons rejoindre les festivités de Fort – De – France, Les boucans de la baie ! La veille du 31 décembre, des feux d’artifices dont l’introduction se fait par le maire de la ville, nous trouvons des stands de mets typiques et des soirées de dingues sur tous les bateaux accostées.

Après avoir regardé, émerveillés, le feu d’artifice, nous rejoignons des connaissances à Sandra sur un bateau. Nous y passerons le reste de la soirée jusqu’au premières lueurs du matin.

Votre dévouée,

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