Les Pouilles, le talon de l’Italie
Après une nuit bien arrosée dans le complexe où nous logeons suivi d’un réveil un peu rude, nous partons en vadrouille dans les Pouilles, précisément Polignano.
Histoire de la ville
Le bourg est d’une tel beauté, étendu sur une falaise constellé de grottes et d’histoires le long de la côte adriatique des Pouilles. Ses anciennes origines se rattachent à l’époque de la Grèce antique. Mais, il est prouvé que le territoire fût occupé depuis depuis la dernière glaciation, il y a plus de 10.000 ans et des restes de villages datant aussi de l’âge du Bronze. Annexée à la République en 270 av JC, elle gagna une prospérité qui disparu avec la chute de Rome. Elle fût rattachée à l’Empire Roman d’Orient, elle se perdit et fût ensuite dominée lors des différentes conquêtes.
L’arrivée des Normands, lui permis une nouvelle période d’essor économique et prospérité qui compensa des siècles de guerre. Après s’être retrouvée sous l’emprise de Venise durant un brève instant de son existence, elle passa dans les mains de Naples entre autre.
Aujourd’hui, elle est populaire de part ses caractéristiques et de sa vie mondaine. On y trouve beaucoup de boutiques de luxe.
Nous nous promenons pendant ce qui me paraît être des heures, on trouve le spot connu de la ville la vue de la plage la plus connu de Polignano. pour que finalement, on trouve au détour d’un coin un bar pour nous poser loin de la foule.
Le soleil passe le Zenith, nous descendons vers la plage la plus connue de Polignano a mare. Cette plage se trouve entre deux falaises. Lama Monachile.
Comme Polignano est bâtie sur des falaises, il existe peu de plages. D’ailleurs même si on parle de plages cela reste très rocailleux. Le monde s’y concentre et on se trouve obligé de louer des transats pour profiter un peu de la plage. On est à quasi 15 voir 20 € avec un parasol par personne. On frôle les surcoûts entre les locations de transats et les parkings.
La journée est très chaude, les téléphones surchauffent et nous aussi. L’eau reste fraîche malgré tout et les baignades nous font du bien. Lorsque le soleil décide de descendre, nous reprenons la route du retour au logement.
Le lendemain, nous partons vers Torro d’El Orso connu pour sa mer claire et ses plages, Lido l’Orsetta. Nous y passons une belle partie de la journée à profiter de la mer et se reposer.
En repartant nous passons non loin de la Grotte de la Poésie, nous prenons le temps de nous y balader.
La grotte de la Poetra, nous ne pouvons accéder qu’à l’extérieur, vu l’heure tardive. C’est une des plus belle « piscine » naturelle qui existe qui se trouve à Salento.
Le site est magnifique, roche calcaire blanc immaculé et un grand gouffre d’eau en plein milieu dans lequel on pourrait sauter à d’autres heures de la journée, si la mer est moins houleuse.
On retrouve des symboles dans les grottes qui donnent accès à la mer, comme des graffitis d’un autre âge. Des tunnels qui mènent de l’autre côté de la roche. La vue de la ville est juste incroyable.
Ce site fait parti d’un plus grand site archéologique de Roca.
Site de la Roca
À côté se trouvent les ruines des murs du château, la tour de guet construite au XVIe siècle et le lieu sacré dédié à la Madone de Roca.
La deuxième grotte est la plus importante, à quelques kilomètres de la principale. Les deux grottes ont des tunnels qui permettent d’accéder directement à la mer, à la nage ou en bateau.
La Petite Grotte est d’une importance considérable pour l’archéologique en raison des inscriptions messapiennes (mais aussi latines et grecques) qui y ont été redécouvertes par les archéologues.
En revanche, la plus célèbre Grotte de la Poésie est très charmante pour sa forme elliptique et sa plus grande taille qui vous donne à tous la chance de prendre un excellent bain après avoir fait un énorme plongeon de 5 mètres.
Nous passons le reste de la soirée à Lecce à quelques km de là.
Lecce, l’élégante
A peine arrivés le soleil se couche. Mais cela n’empêche pas de se rendre compte de l’éclat des pierres calcaires des bâtiments dans le centre historique piéton.
Réputée pour son patrimoine artistique et considérée comme une des capitales de l’architecture baroque, du fait de l’originalité et la richesse du style architectural qui y a été développé à partir de la fin du XVIe siècle, grâce la malléabilité exceptionnelle de la pierre calcaire locale, appelée « pierre de Lecce ». On parle même baroque de Lecce, qui possède des caractéristiques et un vocabulaire architectural qui lui sont propres. Nous nous arrêtons dans un lounge bar.
Nous dinons au Miro Coffee, Bistrot & Lounge Bar dans le centre de Lecce. Excellent restaurant, personnel accueillant, nous avons dégusté nos plats.
Epuisés, nous rentrons assez tôt.
Ostuni et sa ville blanche
Se situant dans Brindisi, elle se trouve perchée sur trois collines.
Habitée depuis l’âge de pierre, Ostuni se développa au VIIe siècle av. J.-C., avec l’arrivée des Messapiens. Les Grecs prirent ensuite le contrôle de la cité durant les guerres et laissèrent leur empreinte indélébile.
Comme pour la plupart des villages de l’Italie du Sud, Ostuni vit passer les Sarrasins, les Byzantins, les Normands, les Aragonais et les Espagnols, qui comme aux Grecs, ne manquèrent pas de laisser leurs marques.
L’apparition des façades blanches à Ostuni remonte au temps de la peste du XVIIe siècle. Les autorités locales décidèrent de blanchir toute la ville à la chaux afin d’en éclairer tous les recoins dans le but de capturer les lépreux. J’avoue que c’est un peu glauque comme histoire!
Après avoir acheté de l’huile d’olive et du miel, nous prenons la direction de la plage la Spiaggia di Pilone proche du parc naturel régional de la ville, assez vaste et moins de monde que toutes les autres qu’on a fait précédemment, nous y sommes restés quelques heures pour nous reposer avant de finir la journée à Monopoli, pour y manger un bout.
C’est notre dernière journée dans les Pouilles, direction les Cinque Terres pour une route de nuit de près de 700km.
A bientôt les amis,
Ninve,
Quelques photos des Pouilles pour le plaisir des yeux!
