Tour du monde à Tokyo

C’est un titre qui peut sembler bizarre n’est ce pas?
Pas tant que ça !

Ce matin, nous allons récupérer Valentin à la station des bus de Shijuku, qui travaille toujours sur le site de Fujiyoshida mais qui, pour son jour de congé, décida de nous rejoindre à Tokyo.

Nous prenons la direction de la tour de Tokyo, dans l’arrondissement de Minato au sud de la capitale. Cette tour de 333 m de haut, se trouve être l’une des plus hautes tours en métal du monde avant la construction de la Skytree. Construite selon la structure de la tour Eiffel de Paris en 1958, elle possède 2 observatoires, un à 145 m et le 2ème à 250 m . Reconnaissable de loin avec ses couleurs rouge et blanche, elle tombe dans l’inintérêt général depuis l’inauguration de la skytree en 2012 .

Elle symbolise la reconstruction de Tokyo après la seconde guerre mondiale.

L’entrée du premier observatoire est à 900 yen, équivaut à moins de 8 euros, les deux, à 2800 yen.
Nous choisissons l’accès au premier et prenons l’ascenseur vitré qui nous donne une sensation de vertige à monter aussi vite.

Arrivés à l’étage, nous découvrons une vue imprenable des grattes-ciels de Tokyo. Nous y passons plus d’une heure à scruter l’horizon et à prendre des photos. Ainsi nous y découvrons notre future étape de la journée, la baie de Tokyo au loin, son gigantesque pont ainsi que ce qui nous parait être une ancienne boule le l’Atomium de Bruxelles.

En descendant d’un étage de la plateforme, nous croisons beaucoup de courageux qui grimpent les 600 marches en tenue de sport.

Finalement, nous prenons la direction de Odaïba, la plage de la capitale. Près de 30 min de trajet et un passage par le pont rainbow en métro s’il vous plaît.

Lors de notre arrivée, Nous étions affamés. Nous nous dirigâmes vers le centre commercial qui offre une vue de la baie de Tokyo. Les quelques restaurants qui se trouvent dans le centre commercial se trouvent être trop chers sans être appétissants. Pour finir, nous tombons sur un « fast-food », restauration rapide type du Japon.

Nous avons pris un menu comprenant une soupe, un plat de riz et une boisson au thé frais. Cela nous a à peine coûté 10 euros et c’était délicieux.

Nous descendons sur la plage de sable de la baie avec une vue panoramique du pont.
C’est à ce moment là que nous voyons des poissons jaillir de l’eau ! Impressionnant ! Nous passons un bon moment à errer sans but, juste une promenade le long de la plage pour admirer l’horizon sans fin de grattes-ciels au delà de l’eau. (J’ai pas su les prendre en photo ! )

Odaïba désigne l’île artificielle, elle fût construite en 1853. En réalité, c’est un ensemble de 6 forteresses destinées à protéger Tokyo de tout envahisseur venant par voie maritime, et plus particulièrement contre le commodore Matthew Perry qui imposa l’ouverture de ports de commerces pour les échanges avec l’extérieur. Concrètement, l’endroit où nous nous situons avait été rénové et ouvert au public depuis 1928. Son développement moderne commença avec l’exposition universelle de 1985 et se prolongera avec les jeux olympiques de 2020.

Son architecture avec ses couloirs bâtis avec des mécanismes modernes de diffusion est tourné vers l’avenir. Grâce à sa forme atypique, le bâtiment a rapidement attiré l’attention du public et est devenu un point de la zone et de point de repère de la capitale.

En face de ce bâtiment se dresse une réplique plus petite de la statue de la liberté de New-York. Au départ, érigée temporairement pour représenter les liens Franco-Japonais, elle devint une attraction touristique depuis.

Nous avons trouvé un Jump Shop dans le centre commercial à côté de cette statue, Les jump Shop sont des magasin de vente de hoodies de mangas, mais nous cherchions exclusivement des produits Dragon Ball, étant des fans invétérés.

Enfin, le journée approche de sa fin, Valentin doit reprendre le chemin du retour vers le mont Fuji. Nous prenons le bateau bus pour rentrer.

Le trajet dura un peu plus de quarante minutes, traversant toute la baie pour nous amener au plus proche d’une station de métro.

Nous allions déposer Valentin à Shinjuku mais sur le chemin du retour, nous étions obligé de passer par le fameux Shibuya Crossing et le vivre au moins une fois dans sa vie.

Nous sommes montés dans le Starbucks Coffee en face afin d’avoir une vue d’ensemble de toute la rue et de ce chaos.

Après avoir bu des cocktails de matcha colada, nous avons déposé Valentin à sa station et nous nous sommes promené, nous sommes repassé en fin de journée à Hakihabara pour trouver le fameux Mandarake, l’antre des mangas d’occasion et neufs présents sur 8 étages, avec des couloirs de vitrines étroites et sans fins proposant livres, cd, dvd, figurines de tous mangas depuis le début.

Voilà, c’est ainsi que nous sommes passé par Bruxelles, Paris, puis New-York, les îles artificielles de Dubaï et dans l’univers alternatif des mangas ! Votre dévouée, Ninve.