Pérou

Rencontre avec les tortues

Le lendemain, il fait sec, mais le soleil est couvert par les nuages. On se lève tôt puisqu’on va rendre visite aux tortues de mer. Un bus vient nous chercher pendant le petit déjeuner. 
Nous nous dirigeons vers le port de Los Organos, les tortues montrent déjà leur tête au petit port de pêche. 

Nous devons descendre par une échelle glissante en métal d’un bon 4 mètre afin d’embarquer dans un petit bateau qui nous rapprochera d’un plus grand. Entreprise très risquée. Au mieux, je tombe dans l’eau, au pire avoir les doigts coupés entre la bordure du bloc en béton du port qui est supporté par des troncs et le bord du bateau qui se trouve être tout juste pour ne pas savoir passer un doigt. 
De là, il faut encore grimper dans l’autre bateau avec les remous, parfois violents de l’eau.. 

Après avoir enfiler un gilet de sauvetage, le bateau démarre pour quitter ce petit port et rejoindre l’endroit où se trouve le sanctuaire des tortues. 

On nous passe des lunettes de plongée et le guide nous explique qu’est ce qui est conseillé ou pas de faire vis à vis d’eux. 
La carapace d’une tortue est très fragile, nous ne pouvons pas la caressée, à limite poser la main et encore ce n’est pas judicieux. Cela retirerait cette couche protectrice de leur carapace qui leur permet d’avoir cette longévité. Rester calme, silencieux, ne pas trop bouger cela éviterait de les faire fuir. 

Nous plongeâmes dans l’eau froide et nous attendons. Au bout de quelques instants, je sens quelque chose qui me frôle la jambe et je me fait saisir par cette grande bestiole centenaire. 

Il y en a une autre en dessous de moi et une qui passe à côté de moi.
C’est impressionnant de les voir en vrai, elles sont si paisibles et tranquilles. Le groupe faisait beaucoup de bruits, certaines femmes criaient, je ne sais pas si c’est par surprise ou horreur. Après quelques minutes, je commençais à m’éloigner du groupe et j attendis. .. De temps à autre, une tortue remontait à la surface, sortait sa tête et replongeait. Une autre me frôle le dos, leur peau est rêche. Je suis restée ainsi, quasi sans bouger dans mon gilet de sauvetage espérant en voir d’autres. Ces petites têtes qui sortent de l’eau, je suppose pour voir ce qui se passe. Elles sont magnifiques ! 
A force de ne pas bouger, je commence à trembler, frissonnante autant par ce que je vis, que le froid qui parcoure mes os, je ne peux plus rester dans l’eau mais je revois une tortue, je m’arrête pour la contempler et j’en oublie le froid. 

Après ce moment digne d’un documentaire dans ma tête, nous retournâmes au port. 

Nous devons attendre qu’un bateau nous récupère mais l’accès à la rampe est bloquée par des touristes qui ont plongés au niveau du port même avec les odeurs. Sur place, les pêcheurs vident déjà des poissons et rejettent dans l’eau les déchets, maintenant, imaginez ces touristes nager au même endroit, j’avoue avoir la nausée d’imaginer. 

Finalement, un bateau bouge de la deuxième rampe, nous amarrons avec le même bateau et avec autant de difficulté.  L’échelle était tellement humide et mes mains tremblotantes de froid que j’avais du mal à avoir une prise sûre. J’arrive tant bien que mal à rejoindre le quai. 

Ce sont les images pleines la tête, que nous repartons vers l’hôtel pour le dîner, nous étions affamés. 

Je suis restée sur un transat le reste de l’après midi, le soleil était timide mais il faisait très chaud, sans une once de vent. 
Au soir, il faisait meilleur que la veille, nous sommes allé en ville, chercher les photos et vidéos du guide et manger dans un restaurant. 

Maracuja Pisco sour

 Nous avons fini la soirée dans notre balcon à déguster un petit rhum et de la bière. 

 

Ninve 

 

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