Zanzibar

Prison Island, entre terre et mer

Après le dîner, nous faisons un petit tour du côté du fort et aussi du parc Forodhani. Seuls, le temps de digérer et d’attendre l’heure de départ pour Prison Island.

Vous vous demandez sûrement ce que nous allons voir sur Prison Island ? Des tortues terrestres !

Tellement improbable, mais alors direz vous, pourquoi cette île se nomme-t-elle ainsi? Pourtant, elle est aussi connue sous le nom de Changuu Island. Elle a été inhabitée jusqu’en 1860, où elle fut donnée aux marchants d’esclaves afin d’y « entreposer  » leurs esclaves avant leur transfert au marché de Stone Town ou envoyés au Moyen-Orient. Par la suite, elle sera destinée à devenir la prison du Sultan Omanais. Ce sultan souhaitait en faire une prison pour traîtres et envahisseurs, la construction de cette prison fût abandonnée car l’empire omane tomba. Finalement, elle devint un hôpital de mise en quarantaine pour éviter la propagation des porteurs de fièvre jaune en 1923…
Pourtant 2 tortues survécurent de cette période-là, 2 petites tortues terrestres venant des Seychelles, importées par le Sultan, sur les 4 offertes par le gouverneur britannique des Seychelles.

Nous attendîmes impatiemment l’arrivée de notre guide afin prendre le bateau pour l’île.
Moins d’une demi-heure pour arriver sur un banc de sable sur lequel il fallu sauter, réalisant à la dernière seconde que nous portions nos chaussures de marche et qu’il fallu retirer aussi vite.
La structure de l’île est fascinante, un équilibre parfait entre du bois et de la roche, du sable et de la verdure.

Nous grimpons des escaliers pour arriver à l’accueil afin prendre notre ticket d’entrée, un peu moins de 5 dollars. C’est sous la surveillance de paons que nous écoutons notre guide nous raconter comment cette île deviendra avec le temps, un refuge pour tortues géantes.

Nous entrons dans une forêt d’arbres immenses aux racines qui s’entremêlent, avec un sentier balisé que l’on doit suivre. Devant nous des tortues, gigantesques, qu’on aurait dit d’énormes rochers.
Les plus vieilles tortues sont âgées de 192 ans et 150 ans.
Leur population avait grimpée jusqu’à 200 individus avant qu’un business ait commencé dans les années 50 en temps qu’animal de compagnie ou comme mets.
Avant de prendre des mesures de protection, la population avait diminué de moitié !
Aujourd’hui, grâce à cette protection, le nombre dépasse la centaine.

Les tortues d’Aldabra sont la 2e plus grosse espèce de tortue terrestre, allant jusqu’à 250kg et un maximum de 1,22m. La première étant celle des Galapagos.

Je n’aurais jamais pu imaginer m’approcher de tortues, encore moins imaginer l’émerveillement que j’aurai face à ces dinosaures et leur taille gigantesque!

Les tortues ne sont pas les seules animaux de l’île. Parmi eu, il y a des paons très colorés mais aussi d’énormes papillons et chauve-souris.

Nous faisons un tour du propriétaire, découvrir l’architecture, les balcons, les salles, l’hôpital.

Nous nous posons quelques minutes à l’un des balcons avec une magnifique vue de la mer, prenant quelques instants pour réaliser ce que l’on vient de vivre… Qu’une part de magie restera gravée en nous à jamais.

Cette île paradisiaque est entourée de plage de sable blanc et d’une eau limpide et turquoise. Encore un petit coin de paradis découvert par hasard.

Nous avons profité du soleil couchant sur cette île avant de remonter sur le bateau.
A la nuit tombée, nous sommes arrivés sur le marché de nuit, un marché où l’on peut déguster des plats typiques tel que les pizza zanzibari ou des grillages de viandes. Ces cuistots portants tous des chapeaux de chefs coq.

Notre longue et belle journée se termine sur une belle note au restaurant de notre hôtel.

Je vous laisse encore avec quelques photos des tortues et de l’île.

À très vite, Ninve

Je suis toujours en quête de nouvelles aventures... Ce blog vous permet de me suivre pas à pas dans la découverte d'un pays... En 2010, je visite les Philippines pour la seconde fois de mon existence. 7 ans plus tard, je décide de parcourir la Thaïlande, en mode backpacker pendant un petit mois. Finalement, ce blog devient un support, mon carnet de voyageur. Voyager est ma raison d'être! C'est une nécessité vitale.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
21 − 2 =