Italie,  Road Trip

Pompéi, la ville figée dans le temps

L’un de mes rêves se réalise enfin! Depuis mon enfance, je rêve de voir Pompéi!

Comme vous le savez déjà, je suis une férue de volcans, je trouve cette œuvre de la nature, la plus incroyable et féroce de toute. Comme si mère nature n’avait placer toute sa violence que dans celle-ci. Bon, j’avoue que ce n’est pas la seule, on est d’accord mais quand même. Le dieu Apu ne vit qu’à travers les volcans.

Direction Naples, une bonne heure de route et quelques bouchons pour arriver à l’entrée du site archéologique de Pompéi.

Nous avions prévu à l’avance de réserver nos entrées au site pour un montant de 25€ par personne. Le parking étant lui aussi payant mais sur place.

Nous échangeons notre confirmation contre nos billets d’entrées et heureusement que nous nous sommes organisés à l’avance puisqu’il y a une file monstrueuse pour acheter des tickets et c’est assez stressant je trouve.

Sous un soleil de plomb, nous entrons dans le site, force est de constater qu’il n’y a pas ou peu d’ombre pour se protéger de ce soleil brûlant.

Dans les différentes mythologies du monde et certainement dans la majorités des pays que j’ai visité, les histoires des volcans sont cruelles et brutales. Il existe aussi une symbolique dans les différentes cultures. Au Japon par exemple, il y a un rappel à la fleur de lotus dans le bouddhisme.

Entre les mythologies et sa symbolique culturelle, le rôle des volcans est primordial à la vie sur Terre. C’est bien grâce à eux et l’effet de serre provoqué que l’eau des océans reste à l’état liquide.

Ils sont à la fois destructeurs et maintenanciers de la vie sur Terre. C’est cette balance qui m’impressionne! On voit comme le Vésuve domine Pompéi sur la photo si dessus.

Pompéi était un petit village situé au pied d’une grande montagne. Personne à cette époque aurait pu imaginer que le Vésuve était un volcan simplement parce qu’il était inactif depuis un millénaire. Les flans de la montagne étaient très approprié pour l’agriculture. La terre était riche en nutriments et pour cause!

En dehors de son agriculture prospère, Pompéi était le lieu de villégiature des sénateurs romains puis qu’elle avait été annexée à Rome.

Peinture de l’artiste Karl Brioullov de 1830 – 1833.

En octobre 79, nous raconte Pline le jeune qui aura assisté à l’événement depuis l’île d’en face :

« La nuée s’élançait dans l’air, sans qu’on pût distinguer à une si grande distance de quelle montagne elle sortait, précédée par plusieurs jours de tremblements de terre, esquissant une nuée en forme de tronc allongé avant de se déployer comme un rameau ».Le ciel ne tarde alors pas à s’assombrir, obstrué par les matériaux volcaniques et la cendre qui s’échappent du volcan. « La mer semblait se renverser sur elle-même… », « une nuée noire et horrible, crevée par des feux qui s’élançaient en serpentant », « Je tourne la tête et j’aperçois derrière nous une épaisse fumée qui nous suivait, en se répandant sur la terre comme un torrent … ».

Je me promène dans cette ville, découvrant son dédale et ses couleurs flamboyantes parfois. Je m’imagine comment elle aurait pu être dans les temps jadis. Le monde qui circulait, comme si je faisais partie de cet univers là. Chaque fois que mes yeux croisaient le volcan, je voyais les flammes et la lave qui se déversait sur ce monde autrefois plein de vie. Le visages des habitants tordus par la peur et la chaleur étouffante de cette montagne qui crachait le poison qui allait les atteindre bientôt.

Tantôt, avec les yeux de touriste, j’étais émerveillé. Tantôt mon imagination débordante et les lectures que j’ai eu me mettent en effroi. Qu’aurais je pu faire quand c’est cas là, où aurais je pu aller pour me protéger.

La visite se termina sur 2 momies figées dans le temps par la lave.

Nous sortons du site pour se rafraîchir sur la terrasse couverte d’un bar pour un moment et honnêtement après ce coup de chaleur , la brume de la terrasse nous fait un bien fou.

Nous prenons la direction de Maiori afin de se relaxer sur une plage et se rafraîchir après le coup de chaleur que nous venons de subir.

Maiori se trouve dans la région de Campanile. C’est encore un des seuls endroits où nous trouvons de belles étendues de plages. Encore une belle journée que se termine sur une superbe note .

Votre dévouée,

Ninve

Quelques photos supplémentaires sur ce magnifique site archéologique :

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