Lokrum, au large de la vieille cité.
Après avoir passé une belle journée à me promener, me prélasser et nager. Le lendemain ma curiosité m’amènera sur l’île de Lokrum.
Sur le chemin du vieux port, celui que je prends tout les jours depuis que je suis ici, je tombe sur une grille ouverte qui mène vers un jardin d’une très vieille bâtisse. Mais mon regard s’attarde principalement sur les colonnes qui ornent ce lieu mystique, juste en face de la vieille église St. Elizabeth.
La particularité de ces colonnes est l’étrangeté du chapiteau, le haut d’une colonne. Des visages ou des animaux sont représentés.
Une fois de plus n’est plus coutume, je repasse par la vieille ville pour atteindre l’ancien port, non loin de la porte sud, Ploče. Le ferry et l’entrée de l’île revient à 200 kn. Le trajet dure approximativement 15min et toutes les demi heure, il a un ferry. Le dernier trajet est à 17h30 et personne ne peut loger sur l’île. Lokrum est protégée comme réserve naturelle.
Elle s’étend sur 2km. Son histoire nous fait remonter jusqu’au Xe siècle, date à laquelle le monastère bénédictin fut fondé. Vers le XIIe siècle, selon la légende, le navire de Richard Cœur de Lion, fit naufrage aux abords de l’île où il trouva refuge à son retour des Croisades.
Cette ile ne possède pas de plage à proprement parlé, de fait, c’est en réalité un gros caillou sur lequel je marche aujourd’hui. Je me dirige vers le vieux monastère de pierres blanches, qui fut détruit los du grand séisme, dont il reste que les murs extérieurs. Quelques paons y ont élus domicile dans ce lieu qui fut autrefois sacré.
Je marche jusqu’à la plage de rocs et j’y prends mon déjeuné, juste en face de la mer et d’un horizon lointain.
J’y reste un moment et puis, des gens s’approchent pour s’installer autour de moi alors que l’endroit est assez spacieux. Je décide de bouger et au final, comme une enfant, je saute de roc en roc pendant près d’une heure, jusqu’à éteindre un spot où la falaise commence.
Une fois que je ne trouve plus de passage, je rentre dans les terres pour y trouver le fameux lac qui se nomme Mritvo more, la mer morte. Pas si morte que cela puisque j’y vois des poissons.
Une fois mon tour effectué, je me dirige vers la forêt, je prends un chemin qui me mène vers le point cuminant de l’île où se trouve le fort royal.
Ce fort se situe à l’opposé de la mer morte, je rebrousse chemin, je traverse le jardin botanique et repasse par le monastère.
Sur le chemin vers le fort se trouve le grand réservoir de l’île. La montée est assez difficile, malgré le fait que le soleil ne soit pas au rendez vous, la chaleur y est !.
La construction de cette forteresse a été commencée par l’armée de Napoléon, après la prise de la république de Dubrovnik, début du 18e siècle et achevée par l’administration autrichienne une trentaine d’années plus tard.
Ce n’est pas le lieu en soit qui est extraordinaire mais plutôt la vue qu’il nous offre au dernier étage, de la vieille Dubrovnik.
Le temps commence à me manquer, j’ai mis plus d’une heure pour arriver ici, il est temps que je retourne au port Portoč.
Je retourne au port pour prendre le dernier ferry pour rentrer. J’ai faim et je me demande si je ne vais rester dans la vieille cité avant de rentrer afin d’y manger.
Avec le vent frais du retour, je décide malgré tout de rentrer chez l’hôte pour prendre une douche bien chaude et m’habiller en conséquence et ainsi retourner au centre, au restaurant Magnolia.
J’ai pu sympathiser avec les serveurs du restaurant, j’ai appris quelques mots en croate par la même occasion !
Kako ste ? => Comment allez vous ?
Hvala vam => merci
Pepeljara => cendrier
Je termine ma journée par une promenade dans la vieille cité malgré les réticences de mes jambes épuisées.
Votre dévoué,