Thaïlande

Khao lak

J’avoue que lorsque j’étais dans le bus, je n’avais aucune idée d’où j’allais arriver,  combien de temps devrais-je marcher pour rejoindre mon hôtel réservé et mon ami. Et oui! Un ami qui travaille en tant qu’animateur dans un grand complexe hôtelier. Je n’allais pas voyager en Thaïlande sans passer le voir quand même,  c’est pour cela que je voulais me rendre à Khao Lak.
Rendez-vous pris,  le bus s’est arrêté pile devant son appartement et l’hôtel à 3 min de là. Encore une surprise de la chance que je peux avoir! Le karma reprend ses droits!
Ayant posé mon sac dans ma chambre, je rejoins mon ami. Il avait quelques minutes devant lui avant de reprendre son travail,  on se balade, il me donne quelques conseils et m’explique que c’était à cet endroit que Khao lak avait subi un tsunami d’une grande ampleur. C’était le 26 décembre 2004. Aujourd’hui,  il n’en réside plus grand chose de ce désastre,  les souvenirs de cette catastrophe se sont estompés avec le temps . Les hôtels, les bars et les habitations se sont reconstruits, tentant d’oublier vainement cette blessure du passé,  il n’en reste pas moins quelques épaves de bateaux désormais rouillés, une plaque commémorative dans le centre de la ville et un musée dédié afin de ne pas oublié les pertes humaines subies. Près de 8000 personnes ont péri ce jour-là.
C’est dans des situations pareilles que nous réalisons à quel point la vie ne tient qu’à un fil et qu’il serait dommage de perdre son temps avec des futilités.
Encore une raison de me dire qu’il faut en profiter un maximum, être heureux et bien avec soi-même.
Je quitte mon ami et me décide d’aller voir cette plage, quelle beauté! Du côté gauche, on voit le parc national sur les hauteurs, verdoyante. De l’autre côté, une plage à perte de vue. La ville elle-même est prisonnière de la forêt.

Je m’installe sur un rocher et je profite de la vue jusqu’au couché du soleil, les pieds dans l’eau.
Début de soirée, je retrouve mon ami et ses collègues autour d’un verre au Monkey bar. Une superbe soirée en perspective, avec un concert un live. Reprises de tubes de rock et pop connus principalement.

Le lendemain, je retourne à la plage, j’ai passé ma journée entre sea bath et sun bath. Un repos bien mérité!
Fin d’après-midi je décide de remonter la rue commerçante histoires de marcher un peu pour m’ouvrir l’appétit.
Au soir,  je m’installe dans un restaurant, commande et je vérifie mes emails,  constatant des commentaires indésirables sur ce blog,  je prend la décision de supprimer les commentaires, j’en suis navrée. 

Mon repas terminé,  je rejoins mon ami et ses collègues au Monkey bar, passant notre soirée a s’éclater et a chanter à tue tête sur des sons qui me sont chers.

J’y ai fait de très belles rencontres,  des personnes formidables avec qui j’ai eu un très bon filling!

Depuis le début de mon voyage, je me sens très bien et moi-même. Je sais qui je suis et fière de l ‘être. Ce voyage m’aura apporter plus que ce qui n’y paraît,  je suis sereine. Il m’aura été bénéfique.J’ai pris la décision de rester vivre ici à jamais… Private joke! Je plaisante! Quoi que j’en ai fortement envie,  il y a quelque chose ici qui manque chez nous,  un respect mutuel  même entre inconnus, le sourire entre étrangers et ce Sadawikaaaaa,  un bonjour qui se dit sur le ton musical.

Bref, il y a une chose que je voudrais faire avant de partir,  me faire tatouer un yantra. Une manière pour moi de marquer à vie ce pays sur moi. Puisqu’il est déjà en moi. Mais je vous en dirais plus dès que j’ai des nouvelles d’un des meilleurs tatoueurs initié aux rituels à Bangkok à qui, j’ai envoyé un e-mail pour un rdv.

Le monkey bar

 

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