Fujiyoshida, la petite ville au pied du volcan
Nous avons atterri dans la soirée à Tokyo, après avoir pris le train de Bruxelles à Paris Charles De Gaulle, puis l’avion d’Air France. Au total près de 15 heures de trajet.
Nous devions attendre un collègue à Nico qui arrivait de Hong-Kong 2h après nous afin de descendre sur le Mont Fuji.
En attendant son arrivée, nous avons dégusté un plateau de sushis, quel délice, quelle fraicheur ! Malgré que j’en aie déjà mangé, j’ai eu l’impression de découvrir pour la première fois les sushis.
Son collègue arrivé, nous sommes descendu en voiture jusqu’au Mont Fuji où se trouve le projet sur lequel va travailler mon compagnon, une nouvelle attraction qui doit être montée pour le 1er juillet dans le parc d’attractions. A peu près 2h de route, on luttait pour ne pas s’endormir!
L’hôtel se trouve presque dans le parc. C’est un complexe ressort et spa assez classieux où se trouve le FujiYama Onsen, thermes de source d’eau chaude venant du volcan. Nous y logerons 2 semaines.
La nuit fût assez compliquée, nous n’avions pas pu trouvé le sommeil facilement. Mais au matin, en ouvrant les rideaux, notre vue fût éblouie par la vue imposante de la montagne sacrée ! Cela nous communiqua toute l’énergie nécessaire pour commencer cette journée.
Nico parti travailler dès le matin. Pour ma part, je mis mes chaussures de marche et je suis partie faire du repérage. Après 3 km de marche, je change de direction à la recherche du point de vue en hauteur de la ville.
Fujiyoshida, cette ville chargée de multiples croyances du Mont Fuji bien ancrées.
Située dans la préfecture de Yamanashi, dans la région des Cinq Lacs, est une passerelle entre Tokyo et le Mont Fuji. Connue pour sa pagode à cinq étages Chureito et pour son parc à sensations Fuji-Q Highland, cette ville abrite aussi plusieurs sanctuaires dédiés à la montagne sacrée. Elle fût bâtie sur d’anciennes coulées de lave. Fujiyoshida s’étend jusqu’à la base du volcan sur le flan Nord- Est. Cela mène au sentier Yoshida qui permet l’ascension de Fuji-san.
Je bifurque pour aller vers le sanctuaire Arakurayama Fuji Sengen pour trouver la pagode à 4 km de mon emplacement. Sur le trajet, je tombe sur le temple Nyoraiji, datant d’au moins 1200 après J-C converti vers cette date en Shinto sur les ruines d’un ancien temple. Nous y trouvons un cimetière assez récent dans ses alentours.
Pendant cette promenade, je découvre le charme de la campagne et de ses maisons japonaises avec un sublime arrière plan digne d’une carte postale.
J’arrive au pied de la montagne, à l’entrée du parc Arakurayama Sengen. J’emprunte les « escaliers Sakuya-hime », nommés ainsi en hommage à la déesse du sanctuaire Arakura Fuji Sengen. Près de 400 marches mènent à un point de vue sur la pagode Chureito construite en 1963, érigée en tant que mémorial de la paix.
Je suis quand même au Japon ! C’est dingue, tout ce que j’ai vécu ces derniers temps m’a amené à ce point de mon histoire, de mes voyages. Finalement, je ne sais pas si c’est le lieu ou juste moi, mais j’ai juste envie de continuer ainsi jusqu’à la fin de mes jours. Chaque pas que je fais ici ou dans ma vie, je souhaite toujours avoir des découvertes à faire, autant les lieux magiques à travers l’histoire et le monde, que les gens avec qui je peux discuter qui viennent d’autres horizons que le mien. Pour moi, c’est l’essence même de la vie, ou de ma vie du moins.
Sur le chemin, juste après le portail, un « Torii », j’arrive au sanctuaire Shiogama Shrine où se trouve un dragon sacré.
Malgré la fatigue de la marche, le décalage horaire, la montée de ces escaliers, je continue de grimper ces marches!
Je suis quand même au Japon ! C’est dingue, tout ce que j’ai vécu ces derniers temps, m’a amené à ce point de mon histoire, de mes voyages, finalement, je ne sais pas si c’est le lieu ou juste moi mais j’ai juste envie de continuer ainsi jusqu’à la fin de mes jours. Chaque pas que je fais ici ou dans ma vie, je souhaite toujours avoir des découvertes à faire, autant les lieux magiques à travers l’histoire et le monde, que les gens avec qui je peux discuter qui viennent d’autres horizons que le mien. Pour moi c’est l’essence même de la vie, ou de ma vie du moins.
Arrivée à la pagode, le volcan était timide derrière les nuages. Je suis restée là pendant un long moment, émue de cette vue que je ne connaissais qu’en photo, j’ai fini par continuer et monter de plus en plus haut, jusqu’à ce que je me dise que j’ai quand même tout le retour à faire!
Je me suis posée, ouvert mon esprit pour capter toute l’énergie environnante, j’ai discuté tant bien que mal avec un vieux japonnais qui monte chaque jour pour prendre des photos du Mont Fuji.
Après plus d’une heure et demi sur place, il a fallu reprendre la route du retour pour rejoindre mon compagnon qui termine sa journée.
Au final, 12 km dans les jambes, des images magiques, une quiétude hors normes pour moi et quelques coups de soleils, je reviens à l’hôtel pour dîner dans le restaurant japonais de l’hôtel.
Ninve,
Quelques photos du temple Nyoraiji
j’ajoute quelques photos de cette ascension: