Florence, la ville toute en couleur

Ce matin nous prenons le train pour Florence.
Depuis la gare centrale de Pise vers Firenze S. M. N. (Florence), le trajet dure 1h15 à peu près et nous revient à 8,5 euro par personne l’aller.
Un paysage montagneux apparaît, entre vignobles et vieilles bâtisses, une végétation parsemée de fleurs jaunes, quelques vieilles villas et châteaux datant du temps des Médicis peut être.

Nous repérons un marché pas loin de la gare, à côté de l’église de San Lorenzo, marché de cuir à l’extérieur, épices et produits locaux à l’intérieur. Sur le chemin du marchés nous trouvons un restaurant assez kitsch, le Cornelius, nous y dégustons une entrée de pâtes terriblement bonne. Je recommande!
Après le marché, en nous promenant, nous tombons par hasard sur la cathédrale de Florence, Cathédrale Santa Maria del Fiore, en 1296. Sur la place Duomo.

Florence est d’origine romaine, elle passa aux mains des Médicis dès 1434, durant presque 300 ans, entrecoupée par de courtes périodes de rébellion. En 1494, suite à un soulèvement populaire, le roi de France entre en Florence et envahi l’Italie. A ce moment là, c’est un moine qui devint maître de la ville. 4 ans plus tard, il fût exécuté et Florence défie la papauté romaine.
Les Médicis reviennent à la tête en 1512 jusqu’en 1527 où ils fûrent chassés pendant 3 ans.

A leur retour, le duché naquit, ainsi que les différentes académies artistiques et linguistiques. C’est en 1737 que la dynastie des Médicis s’éteint.
A partir de cette date, la Toscane fût aux mains de la couronne autrichienne. Ensuite elle devint le royaume d’Étrurie par Bonaparte.
En 1860, la Toscane intègre le royaume d’Italie. Mais lors de la seconde Guerre Mondiale, elle fût occupée par les nazis, malgré sa résistance.

Une grande catastrophe surviendra en 1866 et qui entraîna une solidarité internationale, une crue conséquente du fleuve Arno.

De tout ces passages, la ville de Florence en garde les marques et devient la capitale de la culture. Elle concentre une mixité d’œuvres d’arts et de bâtiments de styles différents.

C’est en se baladant dans la ville que son histoire nous est contée de part la résonance de chacun de nos pas dans les petites ruelles de la ville. Et part la beauté de chaque bâtiment qui est marqué par l’histoire.

Vers la fin de la journée, nous sommes arrivés à la fortezza de Basso, une autre oeuvre architecturale réclamée par les Médicis

Avant de reprendre le train, nous nous arrêtons dans un restaurant, le Rosso Crudo, où mon compagnon a pu déguster une entrecôte dite alla Fiorentina. Un recette typique toscane.
Nous nous sommes écroulés au retour, nous avions marché pendant des heures durant, sans s’en rendre compte, tant nous étions hypnotisés par cette majestueuse ville.