Direction, le joyau d’Italie

En route pour la côte Amalfitaine, précisément Sorrento. Nous partons plutôt que prévu sur notre planning pour une route de nuit de près de 10h. Une route fastidieuse puisque à l’approche de Naples, les italiens roulent très mal, ne tenant jamais leur droite et pire ! On pourrait croire qu’ils sont tous sous influence de l’alcool. Les deux dernières heures furent totalement éprouvantes. C’est à coup de shoot de café serrés et de boissons énergétiques que nous avons carburés afin d’arriver sains et saufs et surtout éveillés !

A Naples, j’aperçois le Vésuve au loin, j’en ai tellement lu des histoires sur l’éruption qui a englouti des villages au alentours et le plus tristement célèbre Pompéi en 79 av JC. Mon livre préféré sur l’évènement restera celui de Edward Bulwer-Lytton en 1834: Les Derniers Jours de Pompéi.

J’ai hâte de pouvoir visiter les vestiges de ce vieux monde figé dans le temps et dans la lave.

Nous arrivons sur la côte entre Sorrento et Lubrense pour se poser sur un transat afin de dormir un peu avant de pouvoir nous installer dans notre logement: Casa Pendola.

Vers 14h après avoir mangé, nous montons vers les terres et notre logement. Nous y passons un peu de temps, nous rencontrons la propriétaire qui nous annonce qu’il y une piscine, ce que nous n’avions pas vu dans le descriptif du logement et quelques règles sur le petit déjeuné et départ. Avant de repartir vers Amalfi pour la soirée.

Amalfi, fondée soit par la famille Melfi, soit par les romains mais il est clair que les premiers documents mentionnant la ville remonte au VIe siècle. La ville gagne en puissance et pouvoir assez rapidement grâce à son commerce maritime. Principalement accès sur les esclaves ainsi que les céréales et le sel. Export de bois vers l’Egypte et la Syrie et important de la soie.

Au IXe siècle, les marchands amalfitains utilisaient déjà une monnaie en or alors que la plus grande partie de l’Italie en était encore à une économie de troc

Totalement épuisés, nous retournons au logement pour nous écrouler d’une traite!

Positano

Réveil et petit déjeuné super tôt, nous prenons la route pour Positano.

Qui parle de la côte Amalfitaine, pense à à toutes ses criques et ses maisons colorées hautes perchées sur les montagnes surveillants la mer et toutes ses créatures. C’est ici, dans cette mer que les histoires de la mythologie Antique prétend que Ulysse rencontra les sirènes.

Après avoir marché sous une température d’une quinzaine de degrés avec un horizon montagneux. La chaleur et l’air iodé nous fait un bien fou. Nous trouvons une autre manière de nous ressourcer. Malgré le monde qu’il y a, nous trouvons encore des endroits peu fréquentés.

Petit bémol, les endroits pour se garer se font rares et par définition très cher. Comptez min 50 € pour 2 ou 3h où vous devez laissez vos clés pour qu’ils puissent jongler avec les déplacements de voitures.

On dit que la première occupation de Positano date de l’époque paléolithique mais la mythologie raconte que la ville fût bâtie par Poséidon par amour d’une Nymphe.

Après une occupation romaine qui développa la ville, succéda une occupation normande au XIe siècle, vint ensuite une invasion aragonaise et enfin un pillage des pirates sarrasins et pour finir turc.

Pour se défendre des incursions répétées des pirates, les positaniens édifièrent des tours de guet dont celles de Fornillo, à la Trasita, et d’autres à l’intérieur des terres.

Plus tard, au XVIIe siècle, le commerce (entre autre) d’épices et de soie se développa dans la région grâce aux bateaux rapides de Positano. Ceci amena à la plus florissante période de Positano, le XVIIIe siècle témoignée par les villas baroques dont les terrasses surplombent la mer qui caractérise cette époque.

Après cette longue journée de marche, de montées et descente le long des falaises passant de criques en terrasses, il est temps de rentrer car demain nus avons rendez vous avec Pompéi.

A très vite,

Ninve