Transferts, transits, retards et moi…

Pour la première fois que je prend un vol KLM. J’ai pas de chance.
Allez comprendre pourquoi !

Au départ, j’avais choisi cette compagnie parce que malgré qu’elle était plus cher d’à peu près 200 euros par rapport au autres , elle réduisait de 2 fois, le temps entre Bruxelles et Lima. Ce qui ailleurs aurait été entre 22h et 34h avec minimum 2 transits, ici revenait à 1 transit et 16h de trajet.

Bon, ben finalement, avec ma chance…(mon frère dirait qu’on est maudits…)

Je suis arrivée à l aéroport de zaventem, 2h30 à l avance, la porte d’embarquement fût disponible tardivement. A l’heure de notre départ, des gens sortaient à peine de l’avion, déjà en stress, je tente de voir avec les hôtesses ce qu’il y a lieu de faire. Le chef de cabine me répond sèchement que dès que je serais à Amsterdam, je sors, je regarde les horaires et je prend l avion….

Non ! sans blague !

J’essaie de voir avec eux malgré tout s’ils pourraient prévenir au cas où, d’attendre un peu. Ils m’ont remballée aussitôt.
(J’adore la relation clientèle…ou c’est moi qui procède mal ?… Au final, c’est la même galère partout…) 
Je patiente pour l’embarquement, mais avant de m’installer (j’avais pris un siège au plus proche de la sortie, sur les conseilles de mon amie, qui m’a aussi coûté.). Je tente de discuter avec une autre hôtesse qui pourra se renseigner.  
Un vol de moins d’une heure, qui devient le plus gros stress, je vérifie avant le décollage où se trouve la porte d’embarquement et je vois sur le site de l’aéroport, que j’ai tout l’aéroport à parcourir !
Pendant le vol, cette même hôtesse revient vers quelques uns d’entre nous pour signaler que cela va être compliqué mais que c’est faisable. 
Mais va falloir courir. 
Atterrissage réussi, je me connecte sur le site de l’aéroport pour vérifier l’heure. Et je vois que l’embarquement est presque terminé. J’ai tenté le tout pour le tout, et j’ai couru comme jamais, avec mon sac de voyage de 6kg, de gate B à F.. J’ai cru que mon cœur allait me lâcher. 5-7 min en empruntant les tapis et esquivant le monde qui se trouvait sur mon chemin. 
J’arrive à cette fameuse porte F6 à bout de souffle. Une femme pleurait devant,  les hôtesses me signalent que c’est trop tard et j’ai pas pu tenir ma langue dans ma poche. « La même compagnie et vous n’êtes pas foutu de faire des correspondances correctes et que je loupe aussi mon vol en interne » . 3 personnes arrivèrent au fur et à mesure que les minutes avancèrent. La porte fût scellée. Comme mon sort, j’aurais dit. 

Quand c’est ainsi, il est nécessaire de repasser par un guichet de transit et expliquer la situation. Les 3 autres étaient péruvien-ne-s apparemment, on leur explique qu’ils ne pourront pas avoir d’autres places avant les prochaines 24heures ceci via le terminal automatique. 
Je ne suis pas d’accord et je vais voir au guichet même. J’explique tant bien que mal (toujours en anglais) que j’ai loupé le vol, ect mais que je ne peux pas attendre le vol du lendemain car mon amie remontait d’Arequipa vers Lima afin de venir me chercher et qu’elle avait déjà les vols retour à Arequipa pour 04h du matin heure locale. 

Finalement, elle parvient à me dégoter un vol avec une escale à Madrid mais mon arrivée à Lima sera 06h du matin. J’essaie de contacter mon amie, pour prévenir. Elle passe sa journée à l aéroport de Lima pour négocier l’annulation des tickets pour nous 2 mais impossible. Donc non seulement, je perd mon vol interne mais le prix triplerait pour en prendre un autre plus tard. Elle cherche toujours… Tandis que je suis au dessus des nuages… Il me reste 30 min + les 10 de retard du vol vers Madrid… 

Mon amie me prévient qu’il est impossible d’annuler ce vol, et elle cherche un autre. Finalement, elle a fait un allé retour pour rien. Et moi, ce vol interne me coûtera pas loin de 165 euros, 40 le premier et 125 le 2ème… Ça fait mal.