Croatie

Les îles Elaphites, au nord de Dubrovnik

Le temps est un peu humide ce matin et le ciel est encore gris. Je me prépare assez rapidement, j’enfile mon café en même temps que je me prépare pour le départ. A 9h25, le bus passe me récupérer dans un coin assez cocasse.
Hier, je tentais d’expliquer à David, qui a plus l’habitude d’avoir des touristes venant des hôtels, où se trouve mon logement. En fin de compte, il me demanda si je connaissais le sex-shop qui se trouvait à un croisement de rue. Oui, je l’avais vu ! On ne peut pas le rater, voyez par vous même !

Ceci dit tout gêné en me souriant, il me demanda si je préfèrerais attendre à un arrêt de plus plusieurs mètres plus loin. Sur quoi, je lui répond toute sérieuse, non ce croisement de rue me convient parfaitement ! En terminant, avec mon grand sourire habituel, normal quoi !

Sur ce, le bus arrive, 3 personnes s’y trouvent déjà. Nous devons récupérer 3 autres personnes en cours de route vers le port Gruž.

Arrivés du côté est de Lapad, nous sommes accueilli par le capitaine et son matelot, qui nous met directement dans l’ambiance en proposant une bière de grand matin !
Première île, Lopud, nous y restons 3h. Le guide nous explique que sur le pic de la montagne de trouve un fort Sutvrač. Etonnamment, je ne trouve aucune information concernant ce lieu. Hormis, monastères et églises qui se trouve sur cette île. Près d’une trentaine construites sur 500 ans. Alors que l’île compte aujourd’hui moins de 2000 individus.

Encore et toujours des escaliers

Je grimpe, encore et encore, je cherche ce fort, je me perds, je me retrouve. Je tourne autour de cette montagne. Chaque escalier emprunté me mène vers une église et non ce fort. Je persiste, je fatigue, mes jambes tremblotent. Je reprends courage, je ne veux pas abandonner, je ne veux pas regretter alors je continue. Je me retrouve tantôt dans une prairie, tantôt dans une forêt au chemin balisé. Enfin après plus d’une heure de montée, je le trouve!

En pleine broussaille!
vous voyez l’entrée de la forteresse Sutvrač?

Ainsi, même si ce lieu ne lâche pas son histoire, la vue y est spectaculaire. L’impression donnée est pleine de mystère. N’ayant aucune information, c’est mon imagination qui prend le relais. Je me pose milles et une question. Quand et pourquoi ?

Je fais le tour, je m’attarde face à cet horizon et ce lieu plein de magie mais voyant que le temps presse, je redescends au plus vite, à 13h45, je dois être sur le bateau ! Il est quasi 13h.

Me laissant guider par mes pas, j’arrive en moins de 30min non loin du monastère en ruine visible depuis la mer à notre arrivée. J’en fait le tour rapidement mais je trouve qu’il avait plus de charme depuis la mer que par ici, d’autant plus qu’il y a des travaux dans le coin.

Vue depuis le bateau

J’ai encore un peu de temps devant moi, je m’installe sur un rocher et tente de récupérer un peu de la marche.


Retour sur le bateau, les tables sont déjà dressées pour le lunch. Bar grillé accompagné d’une salade de concombre et laitue marinée.
On nous propose comme apéro, un alcool d’herbes dont je n’ai pas compris le nom mais qui frôle les 55% vol.
Après une demi heure de route, nous arrivons à Šipan et nous avons une heure sur place. Le guide parle de vin et d’huile d’olive de la région, je pars à la découverte.
Apparemment, les acolytes du bateau me suivent de près, pendant que je me dirige vers le fournisseur de vin.

Je teste le vin rouge Aries de 2018. Excellente dégustation, je profite de cet instant pour discuter avec 2 françaises venant de la Normandie sur le retour.


Elles ont atterri à Split, après avoir visité la ville et elles souhaitaient prendre un bus pour Dubrovnik mais hélas, le bus était déjà parti. Après mûre réflexion, elles sont montés sur un bateau. 4h de trajet pour un spectacle bien agréable, d’après elles.

En direction la dernière île, Koločep. J’ai eu l’agréable chance de diriger le bateau ! Oyez moussaillons !!

Mes jambes n’en pouvaient plus et pourtant, je tente encore une marche pendant une demi heure et je rebrousse chemin.

Je me pose au bord de l’eau dans mes pensées jusqu’au départ.

Sur le retour, j’ai eu l’occasion de discuter avec le matelot, notre guide. Il me demanda pourquoi je voyageais seule. Que j’avais du courage de le faire. Lui, ancien marin a vécu une grande partie de sa vie sur l’eau à découvrir le monde. Aujourd’hui, à 50 ans, il est bien content de pouvoir un horaire stable et de rentrer chez lui le soir. Nous avons ainsi échangé sur les différents pays que nous avons visité.
Retour dans la maison d’hôte, quelle belle journée ensoleillée et agréable!.
Épuisée, je pris ma douche, je me suis allongé et en deux temps trois mouvements, je me suis endormie.

Votre dévouée Ninve,

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